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Les Iles de la Guadeloupe

La Guadeloupe (Gwadloup en créole) est à la fois une région monodépartementale de l'Outre-mer français et une région ultrapériphérique européenne, située dans les Amériques ; son code départemental officiel est le « 971 ».

Ce petit territoire des Antilles situé dans la mer des Caraïbes, se trouve à environ 6 200 km de la France métropolitaine, à 600 km au nord des côtes de l'Amérique du Sud, à 700 km à l'est de la République dominicaine et à 2 200 km au sud-est des États-Unis. En outre, il se compose d'îles et îlets, dont deux majeures habitées : la Grande-Terre et la Basse-Terre formant la Guadeloupe proprement dite. Plusieurs terres voisines, Marie-Galante, l'archipel des Saintes (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas) et La Désirade sont rattachées administrativement à ce territoire.

D'abord nommée « Karukéra » par les Amérindiens qui l'habitent, l'île prend le nom de Guadeloupe lorsque Christophe Colomb y aborde le 4 novembre 1493, en hommage à la Vierge protectrice des navigateurs, « Santa-Maria de Guadalupe  ».

Les Saintes

Les Saintes

L'archipel des Saintes est peuplé de 3260 individus , constitué de 2 îles : Terre de haut et Terre de bas, et de 7 îlets. Les Saintes se trouvent à une dizaine de km de la Basse-Terre, malgrés leur faibles étendue, les Saintes ne manquent pas de reliefs avec pour point culminant le Chameau à 309 m. C'est en 1648 que les premiers colons s'installèrent sur les Saintes, ils y établirent une garnison afin de se défendre contre les caraïbes et les anglais. Dès 1666 l' archipel des Saintes c'est révélé comme un site stratégique très important dans les dures batailles qui opposèrent Français et Anglais dans la conquète Guadeloupéenne. Les Français y installèrent des batteries sur presque tous les mornes (sommets) des îles principales , ce qui les rendit quasiment intouchables. La plus célèbre des batailles Saintoise eût lieu dans le canal qui sépare les Saintes de la Dominique en 1782.

Marie Galante

Marie Galante

Découverte au deuxième voyage de Christophe COLOMB en 1493. Les Arawaks etaient les premiers habitants de l'île et l'avaient appelée Aïchi. Ce n'est qu'en 1648 que l'île sera vraiement occupée par les colons Français. En effet, une cinquantaine d'hommes furent installés a Vieux-Fort, ils y cultivèrent le coton, le tabac, le raisin et l'indigo. La cohabitation entre les colons et les Caraïbes fût sanglante, en 1653 suite à un viol collectif perpétré par des colons Martiniquais dans un village de la Dominique, les Caraïbes massacrèrent tous les colons de Vieux-Fort et décorèrent la plage des tètes empalées de leurs victimes. Cette plage porte d'ailleurs le nom sinistre de Plage du Massacre et on comprend pourquoi. Vers la fin du XVIIème Siècle, 1276 colons furent envoyés sur l'île qui connut une période de prospérité économique, ce qui attisa la convoitise des anglais, des espagnols et des hollandais. Finalement, les anglais concentrèrent leurs attaques sur la Guadeloupe et les hollandais se contentairent de piller l'île de son bétail et de ses esclaves. C'est en 1816 que lîle devint définitivement française. Toutes ces turbulences eurent pour effet de destabiliser l'économie de l'île, qui ne se redressa qu'à la fin du XVIIIème Siècle. Les cultures autres que la canne à sucre furent abandonnées. Pour clôturer cela, en 1849 de violents incidents ont opposés les anciens esclaves à leurs anciens maîtres.

La désirade

Au large de la Pointe des Châteaux, voici La Désirade, l’île tant désirée ! Vue de loin, sa forme évoque la quille d’une barque renversée.

La Désirade vit hors du temps. Calme et simplicité caractérisent ce rocher tabulaire bien différent des autres îles de l’archipel. Rien ne semble en effet pouvoir perturber l’atmosphère tranquille qui règne sur l’île, ni modifier l’authenticité et l’accueil bienveillant de ses habitants composés en grande partie de descendants de Bretons, de Normands, de Poitevins.

Longue de 11 Km et large de deux, elle possède de magnifiques plages de sable blanc protégées par de longues barrières de corail qui enchanteront baigneurs et plongeurs.

Seul le littoral Sud est habité. L’unique route rectiligne relie Grande-Anse, bourg principal, aux différents quartiers, Les Galets, Le Souffleur et Baie-Mahault...

La Désirade, tout comme les îles sauvages de la Petite-Terre qui lui sont rattachées, offre une végétation étonnamment diversifiée. On y trouve aussi de belles et intéressantes colonies d’animaux en voie de disparition : iguanes, agoutis, paille en queue, etc.

Petit à petit, l’île se modernise et s’équipe pour un développement touristique à son échelle : plages et sentiers de randonnée aménagés, hébergement en gîtes, sympathiques restaurants...

On se rend à la Désirade par mer (45 mn depuis Saint-François), ou par air (15 mn depuis l’aéroport Pôle Caraïbes).

Basse Terre

Basse-Terre

Dominée par l'imposante silhouette de sa grande Dame (la Soufrière 1467 m), la Basse-Terre est une des ailes qui forment le papillon de la Guadeloupe.

La Basse-Terre est un massif montagneux couvert, par une magnifique forêt tropicale de 17 000 ha classée Parc National depuis 1989. Celle-ci comprend de nombreux itinéraires de randonnées balisés et d’intensité variable. Sa végétation luxuriante (plus de 3000 espèces d’arbres) abrite une faune exotique, sans animaux venimeux. Avec ses chutes, cascades, bassins, parcs, plantations diverses… elle dévoile tout son charme naturel !

Elle est aussi bordée de plages de galets et de sables couleur ocre, brun, noir ou rose, ainsi qu’une fabuleuse réserve sous-marine mondialement connue : la Réserve du Commandant COUSTEAU (avec son buste immergé).

La Basse-Terre abrite de nombreux témoignages de la diversité culturelle de l’île : église catholique et temple hindou, vestiges archéologiques des premiers habitants et fort militaire du XVIIème siècle. La ville qui porte le même nom, chef lieu du département, est un véritable livre d’histoire...

Grande-Terre

La Grande-Terre, aussi appelée la petite Bretagne des Antilles est l'autre aile du Papillon de l'Archipel Guadeloupéen. Contrairement à sa jumelle, La Basse-Terre, elle est plate et calcaire.

La Grande-Terre est un plateau calcaire parfaitement adapté à la culture de la canne à sucre, qui couvre la majeure partie de l’île. La visite de l’unité sucrière de GARDEL, ou de la distillerie de Bellevue, implantées dans la commune du Moule (ancienne capitale coloniale) permet de mieux apprécier l’importance de cette activité agricole.

Son littoral bordé de magnifiques plages ombragées de sable blanc, offre aux amateurs de farniente des sites de bronzage incomparables. De tranquilles lagons de mer turquoise, ainsi que de spots de vagues font la joie des surfeurs et des véliplanchistes. Les nombreux restaurants et hôtels garantissent l’art culinaire créole, la douceur des nuits guadeloupéennes et la variété des activités nocturnes (casino, discothèques, spectacles...)

Avec ses sites naturels (la Pointe-des-Châteaux, les falaises de la Grande Vigie, les Grands fonds…), Pointe-à-Pitre, la capitale économique et ses monuments d’époques, ses musées, ses marchés aux épices, aux fleurs avec les senteurs qui vous enivrent, le pays de la canne à Port-Louis, La Grande-Terre offre, aux visiteurs une diversité de choix pour les plus récalcitrants.

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